Neelfabrik Biissen
Clouterie de Bissen
Nagelfabrik Bissen


ArcelorMittal Bissen - Wiresolutions (Photo: 20.7.2016 jmo)

Historique - Geschichtlicher Überblick
   
   
1887

Fondation de 2 clouteries sur le site de l'ancienne Usine de Bissen:

Der Franzose Brézol und die Gebrüder May errichten je eine Nagelfabrik in der "Schmiede" der früheren Bissener Hütte.

1886/87

M. Brézol est arrivé, vers 1886/87 dans le Grand-Duché de Luxembourg pour installer l’usine de M. Hodez à Ettelbruck.

Cette installation terminée, M. Brézol fit l’acquisition de 10 machines à semences tapissiers, qui furent placées à Bissen. L’usine était louée par moitié avec les frères May, qui eux faisaient le clou des chaussures pour leur compte. (LIL: 2.7.1894)

   
14.10.1889
Brevet d'invention N° 1194 MAY frères Bissen Machine à confectionner automatiquement les clous de soulier de toute espèce
   
1889 15 machines, donnant une production de 150 - 250 clous / minute suivant grossseur
Prix moyen de vente des clous: 43 - 50 LUF / 100 kg
Production: 110.000 kg dont 100.000 kg vendus
Personnel: 6 hommes, 4 jeunes garçons, 2 filles
   
1891

Marque de fabrique N° 316.— Le 26 novembre 1891. Edouard Brézol - Blanchet, à Bissen.
Un ancre et deux clous avec les initiales du déposant : E à gauche, B à droite.
Cette marque est employée dans des dimensions et couleurs diverses.

   
 
E. Brézol & Cie, Bissen (Source: Bissen seit eh und je - Band 2 - Seite 329)
   
 
E. Brézol & Cie, Bissen (Source: Bissen seit eh und je - Band 2 - Seite 329)
   
9.1892 Ed. Hodez arrive à Bissen (Reprise de la Clouterie May?)
   
2.1893 Fusion des clouteries Brézol et Hodez à Bissen
   
 

LES USINES DE BISSEN

Il y a quelque temps, un de nos confrères publiait un article sur ces usines, qui était incomplet et tout à fait inexact. Nous nous sommes rendus à Bissen, et voici ce que nous avons recueilli sur cette exploitation.

Les usines de Bissen, sont situées à environ 400 mètres du village sur la rivière l’Attert, qui les alimente d’une force hydraulique utilisable d’environ 100 chevaux.

Autrefois, elles servaient à la fabrication du fer. Au bois, il y avait plusieurs feux d’affinerie, un haut-fourneau avec four à chaux, utilisant les gaz, fonderie pour la poterie, platinerie, fabrication d’essieux etc,, inexploitées depuis bon nombre d’années. Les bâtiments qui tombaient en ruines furent acquis avec les terrains attenants par M. Kilbourg, ancien entrepreneur et propriétaire à Colmar-Berg.

Une partie des constructions fut rasée, et les matériaux servirent à restaurer celles qui sont utilisées aujourdhui.

Le bâtiment principal (la vieille forge), mesurant 18 mètres sur 16, a été aménagé pour la clouterie.

Une turbine de 40 chevaux, installée dans un angle du bâtiment à la place de l’ancienne roue des feux d’affinerie, sert à activer les machines au nombre de 60 dont 50 en activité.

Ces machines sont disposées sur 4 rangs, avec deux lignes de transmissions principales et transmissions intermédiaires pour les accessoires, meules, tambours, machines-outils, etc., etc.

Les 50 machines en activité se composent :

  • 26 machines à clous tôle semences et autres.
  • 8 machines à clous de chaussures, ancien matériel de M. Hodez.
  • 16 machines à pointés.

Sur la façade du bâtiment principal, se trouve l’ajustage ou atelier de réparation et construction ; cette annexe renferme 3 tours dont un parallèle, 2 machines à raboter, 1 étau-lime, 1 fourie à colonne et une murale, double forge, petit marteau pilon, meule à émeri, etc.

Le côté droit couvert, sert de magasin pour le fer, l’acier.

Le côté gauche également couvert, abrite les tambours l’atelier de galvanisation, étamage et le démêlage.

  • Le grand bâtiment à côté (ancien haut-fourneau) est utilisé.
  • Rez-de-chaussée, four à bleuir les emballage pour clous et barils, magasins pour la tôle et le fer.
  • Le 1er étage est aménagé comme magasin pour les clous en paquets.
  • Le 2e étage sert de magasin aux fil de fer, fil cuivre, papiers d’emballage, caisses, etc.

Le tout desservi par un monte-charge automatique.

Les bureaux viennent à la suite et se trouvent à proximité du magasin, avec le logement du comptable.

Un peu à l’écart un autre bâtiment avec grande cheminée pour le four à recuire de fil de fer, et turbine de 15 chevaux qui va être utilisé comme tréfilerie.

Une troisième turbine en construction sera également placée dans le grand bâtiment déjà mentionné et donnera la force supplémentaire nécessaire pour activer les 10 machines au repos et celles en construction.

Dernière l’usine se trouve une cité ouvrière, ce qui permet de loger une partie du personnel. Plus loin, deux maisons d’habitation avec jardin et fort bien aménagées servent l’une de demeure de la famille Brézol, l’autre de pied à terre à M. Hodez. L’établissement est exploité par la société et sous raison sociale E. Brézol et Cie avec le titre de "Clouteries franco-luxembourgeoises".

Le matériel pour les clous en tôle, semences de tapissiers et autres et partie du matériel pour les pointes, a été cédé par M. Blanchet, beau-frère de M. Brézol, maître de forges à Lille.

Autrefois directeur de la clouterie de la forge Nouzon (Capital 600.000 frs.) M. Brézol est le fils et le neveu des Brézol des Ardennes. Les frères Brézol sont les inventeurs des machines à clous; leur premier brevet est daté du 1er avril 1850.

Ils sont créateurs de cette industrie ; on leur doit son grand développement tant en France qu’à l’étranger.

Les importantes usines de Mohon, St-Marceau, la forge Mohon, la forge Nouzon ont été fondées par eux, comme plusieurs autres en Belgique, Hollande, Allemagne sont dues aussi à leur collaboration.

M. Brézol est arrivé, il y a 7 ans environs (donc vers 1886/87) dans le Grand-Duché de Luxembourg pour installer l’usine de M. Hodez à Ettelbruck. Cette installation terminée, M. Brézol fit l’acquisition de 10 machines à semences tapissiers, qui furent placées à Bissen. L’usine était louée par moitié avec les frères May, qui eux faisaient le clou des chaussures pour leur compte.

Comme chaque jour l’industrie de M. Brézol prenait du développement grâce à une fabrication irréprochable, reconnue supérieure, même par la concurrence, plusieurs machines furent mises en construction, si bien que, lors de la constitution de la société, leur nombre était de 25 c’est-à-dire 15 machines entièrement construites dans les usines de Bissen. Eu égard aux éléments dont il disposait et de l’aveu même d’hommes compétents. M. Brézol a accompli là un véritable tour de force.

Seul, sans employé, sans contremaître, menant de front l’instruction du personnel, l’installation de l’usine, la construction des machines, organisant les débouchés, il a débuté avec une vente de 39.000 kilos la première année, 100.000 k. 118.000 k., 120.000 k. et enfin 142.000 k. vendus en moyenne 50 frs. / 100 kilos, la 5e année.

C’est en payant de sa personne, toujours sur la brèche, par sa persévérance et ne se laissant, rebuter par aucune difficulté que M. Brézol a obtenu ce résultat. Cette partie constitue donc un bon appoint pour la société et nous souhaitons que M. Brézol puisse continuer la tâche qu’il a, si bien préparée.

Nous avons parlé du matériel de M. Hodez ; il a été ramené de Châtel-St-Germain, et quoique les machines aient été atteintes par le feu, leur réfection complète opérée à Bissen, permet d’obtenir un produit parfait pouvant rivaliser avec n’importe lequel similaire, allemand, français ou belge.

Non seulement la fabrication est supérieure comme fini, mais le rendement est le double de celui obtenu autrefois à Ettelbruck.

La fusion de l’affaire Brézol avec celle de M. Hodez permet d’offrir à la clientèle toute la clouterie général en fer, acier, cuivre, zinc, aluminium.

Clous, fil de fer à tiges extra réduites en tous genres. Clous en tôle, fer, cuivre, zinc, semences-bosselles, semences à petites têtes Moravia, pour monter la chaussure, chevilles en fer et cuivre, rondes, carrées et à river. Pointes et clous d’ardoises, pointes fines et petites ferronnerie, clouterie forgée.

Plusieurs brevets allemands, belges, français, et luxembourgeois obtenus par M. Brézol sont une garantie de la propriété des machines perfectionnées que la société emploie.

La production mensuelle pourra arriver à 30 mêmes 35.0000 kg dans un délai très rapproché. Faisons remarquer que les clous de tôle ne donnent pas de poids puisque certains numéros comptent 1000 clous aux 40 grammes.

Les usines de Bissen occupent actuellement 40 ouvriers. Notons en passant, qu’un seul homme avec un gamin peuvent conduire 5 machines à clous tôles et un ouvrier pour 2 machines fil de fer. Le reste du personnel comprend ajusteurs, emballeurs, manœuvres, gamins et gamines.

Nous verrions avec plaisir l’installation d’un laminoir à tôle et à fil de fer dans le Grand-Duché pour qui, en dehors de la consommation des quincailleries et autres, l’alimentation des usines de Bissen serait une bonne réserve, étant donné l’accroissement journalier de ces établissements. (LIL: 2.7.1894)

   
1894/1895 Brézol Edouard quitte de clouterie de Bissen
12.1894 Bissen - La société qui s’était constituée pour l’exploitation de la clouterie de Bissen a été dissoute. (LIL: 8.12.1894)
   
16.1.1895

In Bissen gelangte am 16. Januar 1895 das Mobiliar der Nagelfabrik zur Versteigerung. Inbezug auf Maschinen konnte man kein zufriedenstellendes Resultat erlangen und wird dieses Loos am 28. Jan. 1895 wieder versteigert. Meistbietender blieb ein Fabrikbesitzer aus Sachsen, Namens Wolff, mit 40.000 Franken Angebot. Hr. Hodez, Mitbesitzer der Fabrik, steigerte die angefertigten Waren zu 300 Fr. die 1000 Kilos, sowie die Rohmaterialien zum Einkaufspreise an. (OMZ: 22.1.1895)

1895?

Exploitation de la Ateliers et clouterie mécaniques des Forges de Bissen dans les bâtiments des anciennes forges de Bissen par Hodez et André

   
   
6.1899 Bissen. Notre information de samedi, relative à la vente des immeubles Kilburg de Bissen, est incomplète. Les acquéreurs sont MM. Hodez et André qui exploitaient, depuis plusieurs années déjà, une clouterie mécanique dans les bâtiments des anciennes forges; en outre, la vente moyennant 172.500 fr. ne comprend pas seulement l’usine et les habitations, mais encore toute la propriété attenante, soit environ 35 hectares de jardins, prés et bois. Nous souhaitons réussite et prospérité aux nouveaux propiétaires qoi vont pouvoir donner à leur belle industrie toute l’extension qu’elle comporte. (LIL: 27.6.1899)
   
9.1899 Bissen, 22. Sept. 1899. (Schwerer Unfall) Als dieser Tage ein Arbeiter in der hiesigen Nagefabrik Hodez & Cie einen Transmissionsriemen, der vom Rade herabgefallen war, wieder auflegen wollte, beging er die Unvorsichtigkeit das Rad nicht vorher stillstehen zu lassen. Derselbe verlor bei dieser Gelegenhelt die rechte Hand mit dem halben Vorderarm. (BBZ: 23.9.1899)
   
?.?.1900 Incendie à la clouterie Hodez et Cie de Bissen (BBZ: 13.4.1901)
   
4.1901

Bissen, 10 April 1901. Die vergangenes Jahr abgebrannte Nagelfabrik Hodez und Comp. ist nun wieder aufgebaut und bedeutend verbessert worden. Auch soll in nächster Zeit mit der Fabrikation von Hufnägel begonnen werden und sind die hierzu erforderlichen Maschinen bereits angekauft. Ebenfalls werden demnächst 12 weitere Maschinen für Pointes und Schuhnägel in Betrieb gesetzt und ist man momentan mit der Aufstellung derselben beschäftigt. (BBZ: 13.4.1901)

   
Année 1903 Atelier et clouterie mécaniques des Forges de Bissen.

Cet établissement, nous mande-t-on, représente seul, dans le Grand-Duché, l'industrie du clou français importé dans notre pays par MM. Hodez & Cie; il s'accroit tous les ans et sa clientèle, primitivement restreinte au Luxembourg et à l'Alsace-Lorraine, s'étend de plus en plus en Allemagne où ses produits sont également très appréciés. Pour répondre à cette extension croissante de ses affaires, l'établissement vient encore d'augmenter son matériel de clouterie et de compléter l'outillage moderne de son atelier de construction d'où sortent aussi diverses spécialités mécaniques et notamment des régulateurs automoteurs de turbines d'un système breveté dans tous les principaux pays. Après avoir vaillamment traversé la dernière crise métallurgique et supporté les pertes considérables résultant de l'incendie de ses magasins, cette usine entre enfin dans une ère de prospérité qui, d'après les prévisions, ne peut aller que grandissante. Le seul désideratum actuel serait que le nouveau tarif douanier allemand fût appliqué le plus tôt possible afin de mieux protéger, contre les concurrences française et belge, cette industrie qui s'est « naturalisée luxembourgeoise ».
   
 
Le personnel de la clouterie de bissen - vers 1903 (Source: Bissen seit eh und je - Band 2 - Seite 329)
   
Année 1904

Atelier et clouterie mécaniques des Forges de Bissen.

Il n'y a rien de particulier à signaler, pour l'année 1904, au sujet de cette industrie toujours en bonne voie de prospérité et d'agrandissement. De nouvelles machines à clous sont continuellement mises en chantier dans l'atelier de construction de l'usine pour pouvoir satisfaire plus rapidement la clientèle qui ne cesse de s'accroître.

(Rapport général sur la situation de l'industrie et du commerce pendant l'année 1904)

   
Année 1905 Atelier et clouterie mécanique des Forges de Bissen E. Hodez & Cie

Cette industrie continue à prospérer et à s'agrandir, ses produits spéciaux étant de plus en plus appréciés sur le marché allemand. Le personnel et l'outillage de l'atelier mécanique ont été considérablement augmentés pour pouvoir pousser plus activement la construction des nouvelles machines. Les ouvriers de la clouterie qui travaillent aux pièces arrivent à des salaires élevés et les payes atteignent actuellement plus du double de ce qu'elles étaient il y a trois ans. Un nouveau matériel vient d'être installé pour le forgeage à chaud des clous à ferrer les chevaux par la méthode norvégienne. Cette fabrication, fort curieuse, qui est conduite par un personnel norvégien, est appelée également à un grand avenir. Toutefois, les bénéfices de l'ensemble ne restent pas proportionnels au chiffre d'affaires progressif, en raison de la hausse toujours croissante des matières premières et de la concurrence étrangère, qui ne permet pas de faire suivre aux produits finis la même marche ascendante.

(Rapport général sur la situation de l'industrie et du commerce pendant l'année 1905)
   
1905

Atelier et clouterie mécanique des Forges de Bissen E. Hodez & Cie & Norvège - Norwegen - Norway - Norge

... Ein neues Gerät wurde gerade installiert, um Nägel für den Beschlag von Pferden nach der norwegischen Methode warm zu schmieden. Diese sehr merkwürdige Herstellung, die von norwegischem Personal durchgeführt wird, wird ebenfalls eine große Zukunft haben. ...

... New equipment has just been installed for the hot forging of horse shoeing nails using the Norwegian method. This highly unusual process, which is run by Norwegian personnel, also has a great future ahead of it. ...

... Det er nettopp installert nytt utstyr for varmsmelting av hesteskosøm etter den norske metoden. Denne høyst uvanlige prosessen, som drives av norske medarbeidere, har også en stor fremtid foran seg....

   
Année 1906

Les ateliers et clouteries mécaniques des forges de Bissen ne nous signalent rien de spécial dans cette industrie pour l'exercice écoulé durant lequel un bon courant de commandes s'est constamment maintenu dans les divers articles de sa production. La nouvelle branche des clous à ferrer, dont nous signalions la création dans notre précédent rapport, commence à bien se développer également et la marque « Le Centaure » est dès maintenant appréciée par les maréchaux du pays.

(Rapport général sur la situation de l'industrie et du commerce pendant l'année 1906)

   
   
   
26.4.1908
Décès de Marie-Paul-Edmond Hodez, industriel à Bissen (LIL: 28.4.1908)
   
10-11.6.1908 Zur Krisis. Infolge der andauernden Krisis, welche schon seit geraumer Zeit den Eisenmarkt stört, haben sie die deutschen Schuhnagelfabrikanten letzthin zu einer Vereinigung zusammengeschlossen, um der drohenden Gefahr möglichst wirksam entgegenzutreten. Ein weiterer Schritt drängte sich auf, um den Verkauf, welcher sich immer schwieriger gestaltete, in bessere Bahnen zu lenken und die Interessen der Kundschaft ebensowohl wie die eigenen sicher zu stellen. Am 10. und 11. Juni 1908 hatten sich demgemäß die leistungsfähigsten Firmen in Bingen a. Rhein zusammengefunden, um der Idee eines allgemeinen Verkaufsverbandes mit Verkaufsstelle und Angliederung an den allgemeinen Drahtwalz- und Stahlwerkverband näher zu treten. Nach eingehender Prüfung des Eisenmarktes bestimmte die Versammlung eine Kommission, welche mit den Vorstudien betraut wurde; die Wahrung der Interessen unserer Heimat, des Großherzogtums Baden und der deutschen Reichslande ist dem Buchhalter der Firma Hodez und Cie in Bissen, Herr J.P. Fautsch, übergeben worden. Der endgültige Entwurf soll Mitte Juli 1908 in Frankfurt/Main weiter behandelt werden. (BBZ: 20.6.1908)
   
?.?.1908

Fondation:

André & Cie, anciennement Hodez et Cie, Bissen

   
18.7.1908 Bissen. Un commencement d’incendie a éclaté samedi matin à la clouterie Hodez et Cie de Bissen. Les flammes ont pu être éteintes rapidement, mais une grande partie de la toiture et des machines ont été détruites. Les pertes assurées s’élèvent à 2.500 francs. Le feu semble avoir pris à côté d’un disque en bois frottant contre l’arbre de transmission. (LIL: 20.7.1908)
18.7.1908 Bissen, 18. Juli. (Feuer) Nachts gegen 12 Uhr brach im Turbinenraume der Nagelfabrik Hodez & Cie Feuer dadurch aus, daß sich eine Holzscheibe, über welche ein Transmissionsriemen läuft, warm lief und entzündete. An Maschinen und Dach ist ein Schaden von 2.500 - 3.000 Fr. entstanden, welcher durch Versicherung gedeckt ist. Arbeiter, die nachts in der Fabrik arbeiten, bemerkten den Brand, sodaß er rechtzeitig gelöscht werden konnte. (BBZ: 21.7.1908)
   
1908 Georges André - Dumont, Paris
   
   
6.7.1909 Bissen, 6. Juli 1909. (Liquidation). Mit dem heutigen Tage hörte die Firma André & Cie, vormals Hodez und Cie Nägelfabrik hier, aufzubestehen. In einer Versammlung der Gläubiger. die in Luremburg stattfand, wurde die Liquidation auf gütlichem Wege beschlossen. Zu Kuratoren wurden die beiden Rechtsanwälte HH. Loesch und Neumann aus Luxemburg, zum Liquidator Hr. Camille Fautsch aus Diekirch, ernannt. Ein Aufsichtsrat wurde in den HH. Müller, Direktor der AEG - Berlin aus Metz, und Schaeffer, Betriebsführer der Eisenhütte in Diekirch, gewählt. Die Kunde, dass der Betrieb der Fabrik, der durchgängig 80 - 90 Arbeitern einen schönen Verdienst verschaffte, und der seit einiger Zeit schon etwas stockte, nun vollends still steht, ist nicht geeignet freudige Gefühle hier zu erwecken. (LBZ: 8.7.1909)
   
11.1909 Bissen. 28 Nov.1909 - Immobilienversteigerung. Dieser Tage wurden die von der hiesigen Nägelfabrik von Georg Andre & Komp. in Liquidation abhangenden Wiesen, Waldparzellen, Gärten und Äcker, im ganzen etwa 30 Hektar, versteigert. Das gesamte Areal wurde für ungefähr 60.000 Fr. von verschiedenen Ansteigerern erworben. (OMZ: 30.11.1909)
   
1.1910 Bissen. La clouterie G. André et Cie a été reprise par un consortium franco-luxembourgeois qui fera les améliorations nécessaires et continuera l’exploitation. (LIL: 31.1.1910)
   
30.4.1910

Société métallurgique de Bissen, à Bissen

Exploitation des forges de Bissen servant à la fabrication mécanique de clouterie et en général de tous les articles de ferronnerie.

Capital social: 400.000 fr.

Administrateurs :
1° Louis Hubert (+ 16.9.1911 à Laval-Dieu), industriel à Monthermé (Ardennes) ;
Paul Rheinart, industriel à Charleville, et
Pierre Gailly, industriel à Charleville.

Directeur: Jean-Pierre Fautsch à Bissen, avec pouvoir de gérer les affaires commerciales.

Société anonyme par actions constituée par actes des 30 avril et 1er septembre 1910. et approuvés par arrêté g.-d. du 22 septembre 1910. La société est administrée par un conseil composé de trois membres ; il est investi des pouvoirs les plus étendus pour l'administration et la gestion des affaires sociales; il peut déléguer à un ou plusieurs de ses membres ou à une ou plusieurs personnes prises en dehors de son sein, et sous sa responsabilité, la gestion journalière des affaires.

(Inscription au registre aux firmes N° 167 - Du 23 octobre 1910)

   
1911 Société métallurgique de Bissen

Par décision du conseil d'administration du 26 novembre 1911, la procuration de M. Jean-Pierre Fautsch est annulée et M. Camille Biver est appelé aux fonctions de directeur avec plein pouvoir de gérer toutes les affaires de la société.

(Inscription au registre aux firmes N° 167. (V Mém. 1910, p. 883) - Du 2 décembre 1911)
   
  Bissen. 3. Juli 1912. (Industrie.) Wie deutsche Blätter melden, hat die Verwaltung der hiesigen Nagelfabrik eine bedeutende Erweiterung der bestehenden Anlagen beschlossen. Infolge der andauernd guten Konjuklur in der Eisenindustrie ist auch hier der Auftragsbestand recht ansehnlich, und es sind die Erweiterungsbauten eine dringende Notwendigkeit geworden. Die Gesellschaft wurde im September 1910 gegründet, nachdem die gesamten Anlagen der früheren Nagelfabrik Hodez in deren Besitz übergegangen waren. Das Aktienkapital beträgt 400.000 Fr. In Bissen werden Nägel aller Art und Schmiedestücke hergestellt. (LBZ: 4.7.1912)
1914 Camille Biver, directeur à Bissen
   
1920 Société anonyme métallurgique de Bissen

Conseil d'administration:
Paul Gailly, industriel à Charleville, président;
Paul Rheinart, industriel à Charleville;
Pierre Landell, industriel à Monthermé
Léon Hubert, industriel à Charleville.

Commissaire de surveillance: Georges Gailly, industriel à Charleville.

(Inscription au registre aux firmes N° 167 (Mém. 1910, p. 883) - du 2 juillet 1920)
   
   
1922

ARBED + Clouterie et Tréfilerie des Flandres, Gentbrugge

1923

Société Métallurgique de Bissen

Conseil d'administration: MM.
Jean Delori à Gentbrugge;
Léon Peltrène à Gentbrugge;
N. Mabille à Fontaine-L'Évêque;
Aloyse Meyer, directeur général à Luxembourg;
Eug. Heynen, directeur de l'Arbed à Esch-s.-Alz.

(Inscription au registre aux firmes N° 167 - Du 27 janvier 1923)

   
<=19.2.1924

Jules Muller, ingénieur à Bissen

   
1954
   
? - ? Elsen Jean, directeur de la Société Métallurgique de Bissen
   
10.9.1956 - ? Weicherding Pierre, directeur de la Société Métallurgique de Bissen
   
1968 Division ARBED . Felten & Guilleaume, Tréfileries Réunies: Drahtwerke von Berlin, Bissen, Gentbrugge, Köln, Merelbeke, Mülheim (Drahtseilerei Gustav Kocks GmbH), St. Ingbert, Wichelen (S.A. Produrac)
27.6.1974 Gleisanschluss: Der erste Güterzug mit 10 Waggons verlässt die Fabrik
   
1975 TrefilARBED - Luxembourg (Bissen + FAN International, Bettembourg)
   
1985 Crapal Wire
   
1991 Filiale (Estate Wire) in Sheffield
   
2007 Arrêt de la production de clous
  Übernahme von Kama, Syców, PL
   
1.11.2009

Intégration de la tréfilerie ArcelorMittal Bettembourg

ArcelorMittal Bissen & Bettembourg

   
 
100 Joër - ans - Jahre - years Bissen
   
  WireSolutions
   
2010 Personnel: 320


Neelfabrik, Bissen (Photos: 18.9.2021 jmo)


Neelfabrik, Bissen (Photos: 9.8.2014 jmo)


Bissen - Die Nagelfabrik - um 1935.(Archives privées Camille Aschman Jr. - Collection Aschman-Bodson)


Neelfabrik Biissen (Carte postale: Manufacture de Cartes-Vues, Ed. Hansen, Mersch; Archives privées Camille Aschman Jr. - Collection Aschman-Bodson)


Schminni vun der Machine fixe (Dampmaschin) vun der Neelfabrik Biissen (Extrait de la Carte postale: Manufacture de Cartes-Vues, Ed. Hansen, Mersch; Archives privées Camille Aschman Jr. - Collection Aschman-Bodson)


Bissen - La Clouterie - vers 1932 (Carte postale)


Bissen - La Clouterie avec la maison du directeur - vers 1927 (Carte postale: Editions: P. HOUSTRAAS Luxembourg / N°1)


Neelfabrik, Bissen (Extrait d'une carte postale; Collection: Albert Waltzing)

 

Produits - Produkte
    Début production   Fin production
  clous de 4 - 120 mm   1889  
  Hufnägel "Le Centaure"   1906  
         
         
         

Publicités - Werbung:


Société Métallurgique de Bissen - 1950
Décrottoirs - paillassons galvanisés, crochets galvanisés pour toitures, crochtes d'ardoises, crochets de chéneaux
galvanisation, shérardisation - ferronnerie


Société Anonyme Métallurgique de Bissen - 1919 (Extrait d'une lettre du 19.2.1919; collection ANLux)
Clous mariniers, clous de chaussures, etc.


Pub 1893 - Clouterie mécanique E. Brézol, Forges de Bissen
Clous en tôle, acier, cuivre, fer et zinc
Semences, bossettes, clous à 4 coups
Semences dites Américaines pour tapissiers
Semences à têtes étroites blanchies, façon Moravia, pour monter la chaussure
Clous d'ardoises, clous à caisses à têtes plates, fraises ou 4 coups, ou perdues
Bossetes bleues et blanches pour selliers
Rondelles en tôle, pattes à scellement
Equerres esses pour traverses ou Billes de chemin de fer
Chevilles en fer et cuivre, rondes, carrées et à river
Rivets fil de fer, têtes rondes ou plates
Bomés et caboches à tiges carrées ou coupées, façon forgés
Etamage et galvanisation


Op der Schmëtt

L- 7771 Bissen

 

Bibliographie
 Titel - Titre
Author - Auteur - Autor
Date
Edition - Verlag
Contents - Contenu - Inhalt
Pages- Seiten
ISBN

WireSolutions

1910 -2010 centenaire du site de Bissen

Haumonté Jean-François
Howald Armand
Glodt Emile
Haas Aloyse
Warren Lucy
Bouillé Agathe
Kruger Fabien
2010

1910 -2010 centenaire du site WireSolutions de Bissen

Arcelor-Mittal    

BISSEN: seit eh und je

Band 2

Kalmes Victor 2002

Gemeindeverwaltung Bissen

saint-paul luxembourg

u.a.

Die Bahnstation Bissen

Die Eisenhütte
Die Nagelfabrik
TrefilARBED

101-109

295 -392

2-87996-939-5

300 Jahre Industrie in Bissen

Kalmes Victor 1973

Gemeindeverwaltung Bissen

Nagelfabrik Bissen

u.a.

Die Eisenhütte
Die Nagelfabrik
TrefilARBED

182

 
Les fabrications métalliques au Grand-Duché de Luxembourg Groupement des constructeurs et fondeurs du Grand-Duché de Luxembourg - GCFL 1950     102  

Liens / Links
Usine de Bissen
Usine de Bissen - Industrial Railway / Le chemin de fer industriel / Die Werkbahn
Neelfabriken - Klautjen zu Lëtzebuerg - Clouteries - Cloutiers au Luxembourg - Nagelfabriken - Nagelschmiede in Luxemburg
Metallverarbechtungsbetrieber - Industries de la transformation des métaux - Metallverarbeitende Industrien

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